On June 26, 2024, Toronto City Council voted to create anti-renoviction bylaw to protect tenants following Hamilton’s lead. The City Council considered “a growing trend of renovictions in Toronto, where a landlord illegitimately evicts a tenant by alleging that vacant possession of a rental unit is needed to undertake renovations or repairs.”
As part of the City Council’s considerations for the vote in favour of the antirenoviction bylaw, they reviewed the model in place by Hamilton’s Renovation License and Tenant Relocation By-law. Hamilton’s bylaw will come into effect on January 1, 2025 and will require residential landlords to obtain a renovation license within seven days after giving an eviction notice to a tenant. Landlords will be able to evict tenants to renovate their rental units as long as they have applied and obtained all required permits for the work. They also have to obtain an engineer’s report stating that vacancy of the rental unit is required for the renovations to be completed. Lastly, landlords will have to comply with the right of first refusal by ensuring the tenants can come back to the rental unit once the renovations are done.
The Toronto City staff is currently working on Toronto’s antirenoviction bylaw and a report is expected to be provided by late October 2024.
Although Toronto Council voted to create this bylaw, Councillor Stephen Holyday voted against it because housing and renoviction matters are within the jurisdiction of the province of Ontario through the Residential Tenancies Act (RTA). He stated that creating and enforcing an anti-renoviction bylaw will increase red tape and costs for landlords. Other councillors such as Councillor Gord Perks pointed out that renovictions are one of the causes of the rise in the Toronto’s encampments and increasing demand for shelters, which in turn requires additional city resources. He further stated that Toronto cannot afford to wait for provincial action as it lacks sufficient staff to enforce the RTA effectively and it fails to ensure the fundamental right to
shelter.
Source: https://www.cbc.ca/news/canada/toronto/toronto-city-council-meetingitems-rental-housing-renovictions-1.7246744
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Le 26 juin 2024, le conseil municipal de Toronto a voté, à l’instar de Hamilton, l’adoption d’un règlement anti-rénoviction pour protéger les locataires. Suivant l’exemple de Hamilton, le conseil municipal s’est penché sur « la tendance croissante des rénovictions à Toronto, où un propriétaire expulse illégitimement un locataire en alléguant que la possession vacante d’un logement locatif est nécessaire pour entreprendre des rénovations ou des réparations ».
Dans le cadre de ses réflexions sur le vote en faveur du règlement anti-rénoviction, le conseil municipal a examiné le modèle mis en place par le Renovation License and Tenant Relocation By-law (Règlement sur les permis de rénovation et le relogement des locataires) de Hamilton. Le règlement de Hamilton entrera en vigueur le 1er janvier 2025 et obligera les propriétaires de logements à obtenir une licence de rénovation dans les sept jours suivant la remise d’un avis d’expulsion à
un locataire. Les propriétaires pourront expulser les locataires pour rénover leurs logements à condition d’avoir demandé et obtenu tous les permis nécessaires pour les travaux. Ils doivent également obtenir d’un ingénieur un rapport indiquant que
l’inoccupation du logement locatif est nécessaire pour le rénover. Enfin, ils devront respecter le droit de premier refus en laissant les locataires réintégrer leur logement dès la fin des travaux.
Les fonctionnaires municipaux travaillent actuellement sur le règlement anti-rénoviction de Toronto. Ils devraient fournir un rapport d’ici la fin octobre 2024.
Bien que le conseil municipal de Toronto ait voté en faveur de l’adoption de ce règlement, le conseiller Stephen Holyday a voté contre, car les questions de logement et de rénovation relèvent de la compétence de la province de l’Ontario en vertu de la Loi de 2006 sur la location à usage d’habitation. Il a déclaré que la création et l’application d’un règlement anti-rénoviction augmenteraient la paperasserie et les coûts pour les propriétaires. D’autres conseillers, comme Gord Perks, ont souligné que les rénovictions sont l’une des causes de l’augmentation du nombre de campements à Toronto et de la demande croissante de refuges, ce qui nécessite des ressources supplémentaires de la part de la Ville. Il a ajouté que la Ville ne pouvait pas se permettre d’attendre les mesures provinciales, car elle ne dispose pas d’un personnel suffisant pour appliquer efficacement la Loi et elle ne garantit pas le droit fondamental à un logement.
Avec les informations de CBC: https://www.cbc.ca/news/canada/toronto/torontocity-council-meeting-items-rental-housing-renovictions-1.7246744